La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

Chronique: Les jours où ma petite fille est triste

«Je ne sais pas cuisiner la joie», déplore notre chroniqueur Michaël Perruchoud, qui se retrouve souvent bien démuni lorsqu'il s'agit de rendre le sourire à sa petite fille.

Lorsque la tristesse gagne la petiote, son père ne s’avoue jamais vaincu. © Caleb Woods/Unsplash
Lorsque la tristesse gagne la petiote, son père ne s’avoue jamais vaincu. © Caleb Woods/Unsplash

Michaël Perruchoud

Publié le 27.12.2023

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Le mot de la fin » Quand ma petite fille est triste, que même le chocolat du goûter, le gros avec les morceaux de noisettes, ne la fait pas sourire, je crains que ce soit pire qu’un petit vague à l’âme. Et quand elle ne veut saisir ma main ni pour un tour à vélo, ni pour une virée à la piscine, je me dis qu’il s’agit là d’une tristesse trop grande à dix ans. (J’ai oublié les tristesses de mes dix ans, mais les douleurs de nos enfants résonnent en nous plus fort que tout).

Quand ma petite fille est triste, je voudrais qu’elle inspire, qu’elle se calme, juste pour prendre le temps de lui dire les beautés de la vie, les mille et une choses que nous avons à faire, les vacances au chalet, les souvenirs de Londres et ces chansons que nous chanterons ensemble, mais quand elle retient ses larmes, j’ai la gorge serrée et p

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11