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Chronique: Des airs qui portent sur les nerfs

Un verre et la douce ivresse d’un moment de solitude gâchés par… © Celina/Unsplash
Un verre et la douce ivresse d’un moment de solitude gâchés par… © Celina/Unsplash

Eloïse Vallat

Publié le 01.05.2024

Temps de lecture estimé : 2 minutes

J’étais tranquille, j’étais peinard, comme dit la chanson. Oui, ça date un peu, je le reconnais. Mais il s’avère que moi aussi je commence à dater, donc j’ai le droit.

Adossée à la barrière un peu branlante de la terrasse, un verre de chasselas pétillant à la main, j’avais en perspective un 1er Mai férié bien mérité, entièrement dédié à la paresse et à la douce ivresse d’un moment de solitude.

Soupirant d’aise, les yeux mi-clos, je me laisse surprendre, avec le même étonnement benêt que chaque année. Est-ce la faute à mes racines vaudoises si cette maudite tradition m’échappe encore et toujours? Allez savoir. Le fait est qu’à chaque fois j’oublie, mais à chaque fois j’y ai droit: en terres fribourgeoises, la coutume veut qu’au 1er Mai, les enfants viennent chanter de porte en porte et les adultes qui ont le malheur de se trouver chez eux à ce moment ont pour devoir de les écouter.

Une, deux puis trois têtes me fixent avec insistance

Je vois d’ailleurs la

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