Chronique: L’immortelle voix des divas
Marc Aebischer
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Si vous prévoyez un voyage à Londres, autant vous le dire: entre un fish and chips et une pinte moussue, une visite au Musée Victoria et Albert s’impose. Il célèbre les divas des soixante dernières années qui, chacune à sa façon, ont marqué une génération, une époque. Comme le fish and chips, ce sont des icônes. La comparaison s’arrête là car on n’a encore jamais entendu un poisson pané atteindre le contre-ut, même plongé dans une friteuse.
Une diva, c’est une déesse avec une voix qui subjugue un public, capture son imaginaire et y déverse des fantasmes en flux continu. Elle erre quelque part entre l’humain et le spectre, suspendue à son talent et siphonnée par la gloire. C’est un nom qui parle à tous même si on ne l’a jamais vue ou entendue.
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