Les militants du climat sont-ils des terroristes?
Les actions climatiques radicales sont parfois qualifiées de terrorisme par l’UDC et le PLR
Estelle Liechti, Geoffroy Brändlin, Mathilde Salamin et Jessica Monteiro
Temps de lecture estimé : 6 minutes
Violence politique » Séance du Grand Conseil neuchâtelois, début mai. Une interpellation urgente: «Quelle réponse face au terrorisme climatique?». La demande émane de Niels Rosselet-Christ, député UDC et président de la section neuchâteloise de son parti. La qualité d’urgence de l’objet est largement rejetée, sans débat.
Au-delà du non-lieu sur le fond, la forme de l’interpellation rappelle un discours répandu à l’UDC: l’utilisation du terme «terrorisme» pour qualifier les actes de désobéissance civile en lien avec la défense du climat. Fin 2022, le parti suisse qualifiait déjà les actions de collage de mains sur les routes de «mouvements extrémistes radicaux menaçant la liberté et la sécurité du pays». Récemment, le con