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Lutte suisse: Femmes et hommes pourraient bientôt être réunis

Lutteuses et lutteurs suisses représentent deux mondes séparés. Organisateur de la Fête cantonale fribourgeoise, le club d’Estavayer les a réunis samedi à Frasses. Chef technique de ces dames, Thomas Mollet œuvre au rapprochement.

Les plus jeunes, les Meitli, prennent la culotte, comme les grandes ou leurs collègues masculins. © Charly Rappo
Les plus jeunes, les Meitli, prennent la culotte, comme les grandes ou leurs collègues masculins. © Charly Rappo

Patricia Morand

Publié le 05.05.2024

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Pas moins de sept ronds de sciure, autant que lors d’une fête fédérale, des combats intenses avec parfois des larmes et une équipe de télévision de la RTS: la présence simultanée de garçons lutteurs et de femmes samedi sur le terrain de Frasses, où allait se dérouler le lendemain la Fête fribourgeoise des actifs (voir ci-dessous) avait tout d’un moment historique. L’Eidgenössischer Schwingerverband (ESV, Association fédérale de lutte) et l’Eidgenössischer Frauenschwingverband (EFSV, Association fédérale de lutte féminine) étant deux fédérations distinctes.

Quatre ronds – ce périmètre où se déroulent les duels – réservés aux athlètes féminines et trois à la relève masculine, mais aussi deux containers, un pour chaque bureau de classement: ces deux détails permettaient de deviner que le terrain broyard réunissait bien deux mondes. Qui d’autre que le club d’Estavayer-le-Lac pour tenter pareille expérience? Gilles Guisolan (58 ans), président d’organisation après avoir été préside

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