Hubert Waeber: «Nous sommes tous d’avis qu’il faut continuer à jouer»
Les ligues professionnelles helvétiques étaient dans la confidence. Le 28 février dernier, elles avaient réagi au plus pressé à l’annonce du Conseil fédéral d’interdire les grandes manifestations. Ce mercredi, elles ont appréhendé l’obligation du huis clos avec plus de sérénité, mais pas moins de questions. Au contraire.
Patricia Morand
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Président de Gottéron, Hubert Waeber ressent une certaine tristesse, mais comprend naturellement la situation et l’obligation d’enrayer la circulation du virus. «Nous nous attendions à des décisions. C’est tout autre chose qu’au mois de février», souffle le Singinois. Le premier souci est financier. «Avec le soutien de tous les joueurs et de tous les employés du club qui ont consenti à des réductions salariales et une affluence autorisée aux deux tiers des places assises, nous aurions bouclé la saison avec une perte de 2,5 millions de francs. Avec un crédit remboursable, nous aurions pu nous en sortir. Sans public, chaque club risque de se retrouver avec un manque à gagner de 11 millions ! Je ne peux pas m’imaginer que la Confédération nous laisse tomber. Ce serait la mort du hockey professionnel et de tous les mouvements juniors.&raq