Tourisme » Le visage encapuchonné, Madeline Brun se photographie avec ses proches sous les remparts de Gruyères. La météo pluvieuse n’a pas dissuadé cette Française expatriée au Canada à visiter hier le bourg médiéval. «Je suis arrivée samedi pour la fête nationale», explique-t-elle. C’est son frère Blaise, établi à Genève, qui est à l’origine de l’excursion: «On a voulu visiter la Maison du Gruyère à Pringy, mais la queue était trop longue.» A l’instar de ce petit groupe, de nombreux excursionnistes font halte à Gruyères. D’après les plaques des voitures garées jusqu’au parking du bas, beaucoup de Français, mais aussi des ressortissants allemands ou du Benelux.

Ce sont pourtant les plaques immatriculées en Suisse qui sont majoritaires. Elles proviennent de presque tous les cantons, jusqu’aux Grisons.

Sous les parapluies, l’avantage linguistique est aux dialectes alémaniques sur les pavés de Gruyères. «Nous sommes là pour un jour», confie Thomas