De la farine, de l’eau, et beaucoup de temps
J’ai testé pour vous le pain au levain
Elisabeth Haas
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Heureusement, il n’est pas nécessaire d’être bobo pour s’y mettre. Mais, oui, il faut quand même avoir un peu de temps à perdre. Mais je n’ai pas non plus décidé de «cultiver» mon levain du jour au lendemain. A vrai dire, il est difficile de ne pas se poser de questions sur ce que l’on mange. Entre le lait des vaches nourries au soja, les pesticides qu’on retrouve dans l’eau, les sels nitrités dans les charcuteries, les fraises en décembre et les tomates en janvier sur les étals, il y a de quoi s’interroger. Sans oublier la graisse de palme et le sirop de fructose-glucose ou ces pseudo «céréales» ultra-transformées et bourrées de sucre censées être mangées au petit déjeuner.
Le levain-chef (à la farine de seigle)Je ne pars pas en croisade contre les budgets serrés, n