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Le grand trip du mythique bus VW

Symbole du mouvement hippie, de la culture surf et des vacances en famille, le Combi a toujours la cote

Icône hippie du festival de Woodstock de 1969, le bus VW T1 avait été peint par l’artiste Bob Hieronimus pour le compte de son ami Bob Grimm, qui l’avait baptisé Light Bus en référence à son groupe rock Light. © Keystone/AP
Icône hippie du festival de Woodstock de 1969, le bus VW T1 avait été peint par l’artiste Bob Hieronimus pour le compte de son ami Bob Grimm, qui l’avait baptisé Light Bus en référence à son groupe rock Light. © Keystone/AP

Pascal Fleury

Publié le 09.06.2023

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Nostalgie » Il a peut-être suffi d’une image pour que le bus VW entre dans la légende. Pour que cette banale camionnette utilitaire, il est vrai pratique, modulable et polyvalente à souhait, devienne l’icône de toute une génération de globe-trotteurs, de vacanciers et de campeurs. Pour que ce Combi fétiche, nommé Bulli dans le monde germanique, véhicule aujourd’hui encore, plus de 70 ans après son lancement, un message vibrant de liberté, dans l’esprit du rêve hippie. Cette image, diffusée par l’agence Associated Press et mondialement popularisée par les magazines Rolling Stone et Life, c’est celle du Woodstock Bus.

«Les légendes ne meurent jamais», observe Eric Grandsagne, rédacteur en chef de Van Life, dans un riche ouvrage1 sur l’histoire du bus Volkswagen. Selon lui, si plus de 13 millions de bus VW on

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