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Marché du travail: Le casse-tête des bonus

Modérer le salaire des banquiers s’apparente à un travail de Sisyphe tant sur le plan légal que pratique, au moment où le Conseil fédéral propose une réforme sur les parts variables des rémunérations.

Les actionnaires d’UBS ont soutenu le directeur, Sergio Ermotti, en acceptant le rapport de rémunération des instances dirigeantes à 83,5%. © Keystone
Les actionnaires d’UBS ont soutenu le directeur, Sergio Ermotti, en acceptant le rapport de rémunération des instances dirigeantes à 83,5%. © Keystone

Maude Bonvin

Publié le 24.04.2024

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Plus de 14 millions de francs pour 9 mois de travail. C’en est trop pour Actares, qui a voté mercredi contre le salaire du patron d’UBS, Sergio Ermotti, lors de l’assemblée générale de la société. «L’entreprise donne un mauvais signal», déclare Roger Said, à la tête de l’association pour une économie responsable. Le directeur rappelle que les rémunérations élevées chez Credit Suisse étaient intimement associées à sa culture du risque. Un système de conduite qui a mené à la débâcle de la banque et à son sauvetage par UBS, avec l’aide de la Confédération, en mars 2023. L’an passé, Sergio Ermotti a encore gagné 1,3 million, en sa qualité de président du conseil d’administration de Swiss Re entre janvier et fin avril.

A 12,3 millions de francs, l’organisation de défense des actionnaires individuels juge le salaire variable du banquier tessinois tout particulièrement excessif. «Et ce montant pourrait encore augmenter car le rapport de rémunération ne mentionne pas la somme maximale

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