La décision récente de peut-être allouer 1,2 million de francs à un débarcadère pour la LNM (Société de navigation sur les laces de Neuchâtel et Morat) me laisse perplexe (LL du 6.12). Alors que notre commune de Cheyres-Châbles rencontre des besoins urgents en matière d’amélioration des transports (transports publics, chemins pédestres), ce choix semble disproportionné et peu adapté à nos priorités actuelles.

La hausse récente du tarif de l’eau soulève des préoccupations légitimes parmi les habitants. La fermeture de sources a entraîné une dépendance accrue vis-à-vis de l’association Arribru (communes de la région des tunnels d’Arrissoules et des Bruyères) pour notre approvisionnement en eau. Certes, des mesures sont prises pour trouver de nouvelles sources, mais cette situation met en lumière des besoins essentiels à notre communauté. Face à cette réalité, allouer une telle somme à un débarcadère semble déplacé. Alors que les investissements dans les transports terrestres sont nécessaires, ce projet orienté vers le tourisme lacustre semble déconnecté des priorités locales.

De plus, l’augmentation des charges de 15 à 20% dans chaque département, inscrite dans le budget 2024, soulève des inquiétudes quant à l’impact financier sur les contribuables. Est-ce la meilleure allocation des ressources pour notre commune? Il est crucial que nos investissements reflètent les besoins de tous les habitants. Réfléchissons à l’impact à long terme de ces décisions sur notre communauté et orientons nos priorités vers des projets répondant véritablement aux défis actuels de Cheyres-Châbles.