Dans sa réponse à un courrier de lecteur, M. Nicolas Kolly (21.9), chef du groupe UDC au Grand Conseil, parle d’attaques inappropriées de la part de M. Benoît Rey à l’encontre de l’agriculture.

Il est vrai qu’il eût été bon de reconnaître à sa juste valeur le travail émérite des cultivateurs de nos terres à l’instar de celui de notre personnel de la santé, de nos chauffeurs des TPF et de bien d’autres professions qui en viennent de même à devoir travailler douze heures d’affilée, souvent de nuit.

Quant au terme d’apocalypse, utilisé pour qualifier les visions du programme de l’UDC, il convient de le remettre dans son contexte. Il signifie que tout ce qui était caché est désormais révélé et remonte à la surface. On le constate aux violences faites aux femmes, aux viols commis par des serviteurs du Très-Haut, au rejet des étrangers dénoncé récemment par le Saint-Père à Marseille devant plus de 60 000 fidèles et cela sans avoir à prendre en compte la tendance à l’exagération de ses habitants.

L’UDC, digne héritière de James Schwarzenbach, auteur de la première initiative à l’encontre des migrants italiens dans les années 1960, perpétue les peurs vis-à-vis des étrangers et des réfugiés. Il est grand temps que ce parti, qui prétend se situer au centre de l’échiquier politique alors qu’on ne peut pas être plus à droite, en vienne à se rebaptiser, que cela soit avec ou sans la bénédiction de l’Eglise.