Critique: Mirkids, la danse en apesanteur à Nuithonie
Le spectacle fait marrer les enfants. Ils en ressortent émerveillés!
Elisabeth Haas
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Quand les enfants écarquillent les yeux, tout émerveillés – «C’est trop stylé!» – et que le spectacle réussit à les faire marrer, c’est gagné. C’est pour eux que la chorégraphe Jasmine Morand a réglé Mirkids, variations contemplatives et kaléidoscopiques pour huit danseuses et danseurs, et un miroir.
Oui, on peut dire «régler», tant la précision des mouvements tient de la haute horlogerie. Ces jours à Nuithonie, Mirkids parvient à créer des images graphiques et symétriques, des formes géométriques, tout en permettant à l’imaginaire de s’évader, de rêver ses propres paysages et scénarios. La pièce concilie rigueur, aboutissement du propos et étincelles magiques, irréductibles. Elle est «sur le fil».
La synch