La mort fait toujours vendre
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Rap » L’adage ne vieillit pas: La mort fait vendre. Ce n’est pas Pop Smoke qui le fera mentir. De son vivant, le rappeur de Brooklyn était au mieux une sensation locale de cette drill new-yorkaise importée de Chicago. Mais le 19 février 2020 des cambrioleurs en ont décidé autrement en pénétrant dans la villa que louait le musicien à Los Angeles. Deux balles ont suffi à en faire une icône. L’artiste avait jusqu’alors sorti deux mixtapes remarquées mais rien de plus saignant. Ce n’est pas cet album posthume au titre ronflant, Shoot for the Stars, Aim for the Moon, qui va le faire entrer dans la légende, malgré sa place de numéro un des ventes et les efforts de son label Republic. Ce dernier a mis le paquet pour cacher la misère de ces chutes de studio gonflées avec une litanie d’invités (DaBaby, Quavo, Future, ce vieux 50 Cent). Ce n’est plus un album, c’est une compilation. Une entreprise mercantile qui décevra les fans de la première heure. OW
Pop Smoke, Shoot For The Star