Fribourg » Fermer les yeux sous un ciel d’encre, prendre la vague et surfer sur une mer infinie, l’espace d’une seconde d’éternité. Voilà un rêve en CinémaScope travaillé sur une pellicule qui, inexorablement, se déroule, plan par plan, sur l’écran fixé tout près du cerveau reptilien. La plage à nouveau: sur le sable, à l’heure de l’éclipse, une créature étrange, fascinante, prend forme lentement, avec grâce. Douce magie: en quelques notes caressées par une onde électronique, Alice Anyway possède cette faculté de téléporter l’auditeur par le son et l’image dans un monde parallèle où sévissent parfois des tempêtes magnétiques d’une rare amplitude. C’est une expérience de ce type, musicale, visuelle, enivrante que l’a