Polar: Olivier Beetschen termine sa trilogie noire entre chien et loup
Le poète genevois revient en territoire fribourgeois avec «La Nuit montre le chemin», enquête mordante qui traverse toutes les variations délictueuses.
Thierry Raboud
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«Etait-il mort avant d’être dévoré?» Mordant, ce dernier tableau de la trilogie noire signée Olivier Beetschen, poète genevois revenu en territoire fribourgeois d’où il explore, du gouffre des Morteys à ceux du darkweb, les vastes arcanes du crime.
Retour sur le terrain de jeu de l’inspecteur Sulić, ancienne armoire à glace de Gottéron, amateur de Villon et de cafés fertig, lancé sur la trace d’une meute de canidés monstrueux traînant leurs crocs du côté du Jaunpass. La piste, solidement marquée dans un décor local dont le Café du Belvédère est l’épicentre, serpente ensuite entre chien et loup pour toucher Genève et la France voisine avant de viser l’est, jusqu’en Moldavie, traversant au passage toutes les variations délictueuses – trafic de drogue et d&rsquo