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Amjad Al Rasheed: «Une femme peut-elle refuser de se soumettre à la tradition?»

Thriller social porté par la comédienne palestinienne Mouna Hawa, Inshallah a Boy est en compétition au Festival international du film de Fribourg (FIFF). Le long-métrage a trouvé un distributeur suisse et sortira en salles ce printemps.

Amjad Al Rasheed: «Idéalement, le film devrait commencer lorsque les spectateurs quittent la salle et se mettent à discuter.» © Charly Rappo
Amjad Al Rasheed: «Idéalement, le film devrait commencer lorsque les spectateurs quittent la salle et se mettent à discuter.» © Charly Rappo

Olivier Wyser

Publié le 22.03.2024

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Une jeune veuve, mère d’une petite fille, doit faire croire qu’elle est enceinte d’un garçon pour contourner une loi ancestrale qui l’obligerait à rendre une partie de l’héritage de son défunt mari à sa belle-famille. C’est le point de départ d’Inshallah a Boy, le premier long-métrage du jeune cinéaste jordanien Amjad Al Rasheed. Présenté en compétition au Festival international du film de Fribourg (FIFF), ce thriller haletant et puissant a d’ores et déjà trouvé un distributeur et débarquera ce printemps dans les salles obscures helvétiques.

Abordant les thèmes de la misogynie et du patriarcat sans pour autant faire la leçon, Inshallah a Boy fait preuve de nuance et donc d’intelligence. Sans oublier la performance saisissante de la comédienne palestinienne Mouna Hawa qui vaut &agrav

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