La surveillance des assurés, comme ça, c’est abuser!
Serge Gumy
Temps de lecture estimé : 2 minutes
Éditorial
Eclipsé par les vaches à cornes et la dispute sur les «juges étrangers», le référendum sur la surveillance des assurés n’a pas réussi à s’inscrire de façon prégnante sur le radar médiatique. L’importance du sujet mérite pourtant mieux que l’attention distraite qui lui a été réservée jusqu’ici, sachant qu’il touche à la protection de notre sphère privée.
Le troisième objet soumis à votation le 25 novembre souffre néanmoins d’une relative confusion des esprits. Donné vainqueur par les sondages, le oui capitalise sur une volonté largement répandue dans l’opinion de lutter contre les abus (1% environ des rentes versées). Cette volonté est non seulement légitime, elle est également nécessaire