Des entreprises frileuses à adopter ChatGPT
Le robot conversationnel ChatGPT n’a pas encore pris les commandes des sociétés suisses en raison de la crainte de perte de données. Une certitude toutefois: l’usage de l’intelligence artificielle va se développer
Maude Bonvin
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Technologies » Après l’effet «Wahou!», place à un intérêt plutôt discret. ChatGPT ne suscite pas un immense engouement auprès des firmes helvétiques. Principale raison: la crainte que des informations sensibles se retrouvent sur des serveurs américains. L’intelligence artificielle appartient au groupe OpenAI basé à San Francisco. Parmi ses fondateurs: le milliardaire controversé, Elon Musk. La société reste par ailleurs opaque sur la provenance des données qui servent à entraîner son modèle de langage.
L’assureur Helvetia est l’un des rares à avoir osé franchir le pas en Suisse. Il a intégré, au printemps dernier, la technologie à son robot conversationnel baptisé Clara. Dans un communiqué, il annonçait fièrement être la première entrepri