Ils sont partout. Dans les stations de métro, dans les rues, à l’entrée des sites de compétition, au bord des terrains: il n’est pas possible de faire un mètre à Paris sans apercevoir un petit (ou un grand) bonhomme vert, la couleur des habits que portent les bénévoles. Pas étonnant, car les organisateurs en ont recruté 45 000 (sur plus de 300 000 demandes en provenance du monde entier) pour favoriser le bon déroulement de ces Jeux olympiques.

Répartis de manière paritaire, ces volontaires habitent très majoritairement en France, mais ils sont tout de même 20% à provenir de l’étranger, de 150 pays différents. Parmi ces bénévoles, on retrouve plusieurs régionaux. Quatre d’entre eux nous racontent leurs Jeux olympiques.

«Je me suis pris au jeu»

«Tout est parti d’un concours de circonstances. J’étais à la retraite depuis peu quand mon épouse a vu une annonce pour s’inscrire comme candidat volontaire pour les Jeux olympiques. Elle m’a dit que ça m’occu