Scène de crime (5/7): Une jeune fille retrouvée crucifiée à Vaulruz
Cet été, La Liberté emmène des auteurs de polar fribourgeois sur l’une de leurs scènes de crime. Cinquième épisode avec Michel Niquille.
Charles Grandjean
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Levé à 4 h 30, le fermier Joseph Bertot scrute comme à son habitude les étoiles depuis le pas de la porte de sa ferme, lorsqu’un détail détourne son attention. En se déplaçant, il se retrouve face à un spectacle macabre. Sous ses yeux, une jeune fille littéralement crucifiée à la porte de sa grange. «Elle est écartelée, éventrée et les orbites de ses yeux sont remplies d’un produit scintillant», décrit Michel Niquille dans La Crucifiée de la Verguenaz.
«Je fonctionne comme ça: un jour, je pose un titre sans connaître l’histoire», explique l’écrivain gruérien qui a laissé mûrir son récit autour de ce coin de pays qu’il connaît bien pour avoir vécu à Vaulruz. L’intrigue a germé dans son imagination autour d’une image, «comme on raconterait une histoire à partir d’un tableau». Avec, pour toile de fond, cette ferme située juste en contrebas de la chapelle de la Verguenaz, qui surplombe le village.
Société en mutationLe rural qui l’a inspiré n’est autre que la ferme de l’actu