Crise sanitaire » Devant les pharmacies, l’attente se fait toujours sur les trottoirs. On continue à contrôler les accès aux officines où les clients viennent faire des tests Covid. «Je suis patraque et il y a eu des cas autour de moi. Je préfère vérifier», confie Miguel qui patiente devant une pharmacie à Graça, dans le centre de Lisbonne.

Pas de sentiment particulier d’inquiétude chez le jeune homme, ni d’ailleurs chez l’ensemble des Portugais. Pourtant ils viennent de vivre une 6e vague d’infections qui a duré deux mois. C’est début mai en effet que le sous-variant BA.5, issu d’omicron, a commencé son développement. De 4% des cas enregistrés aux premiers jours du mois de mai, il dominait à 80% moins de trois semaines plus tard. Prévu par les épidémiologistes, le pic de l’infection a été atteint début juin avec entre 150 000 et 200 000 nouveaux cas par semaine.

L’arrivée du BA.5, et également du BA.4 entre-temps «absorbé» par son successeur, probablem