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Religion: «Je sens une quête de repères dans un monde secoué»

La fin de la chrétienté est une chance pour une nouvelle évangélisation, selon le diacre catholique Bertrand Georges.

Ordonné diacre en 2003, Bertrand Georges est actuellement en poste au Christ-Roi et à Givisiez. © Jean-Baptiste Morel
Ordonné diacre en 2003, Bertrand Georges est actuellement en poste au Christ-Roi et à Givisiez. © Jean-Baptiste Morel

Patrick Chuard

Publié le 09.08.2024

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Comment proclamer l’Evangile dans une société qui n’est plus chrétienne? Comment penser l’Eglise et sa mission dans un monde sans repères et gagné par le relativisme? Le diacre fribourgeois, Bertrand Georges, s’est attaqué à cette vaste question dans son mémoire de master en théologie qui vient d’être publié*. L’occasion, pour cet assistant pastoral, engagé notamment dans la pastorale familiale, membre de la communauté du Verbe de Vie avec son épouse jusqu’en 2010, d’appeler les chrétiens à sortir de leur tiédeur et d’oser proclamer leur foi.

Vous citez la philosophe Chantal Delsol, qui a postulé «la fin de la chrétienté». Est-ce compatible avec votre engagement de diacre au sein de l’Eglise catholique?

Bertrand Georges: Quand Chantal Delsol dit que la chrétienté touche à sa fin, ce qui est une affirmation un peu forte destinée à faire réagir, elle ne dit pas que c’est la fin du christianisme. Ne confondons pas chrétienté et christianisme. Chantal Delsol constate que nou

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