Des adieux grinçants, dans la forme et le fond
Elisabeth Haas
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Critique Nouvel Opéra Fribourg » A ne pas savoir sur quel pied danser. On a envie de rire des grimaces, des corps tordus, des perruques grandiloquentes, de la pince grand format qui arrache l’immense dent de carton pâte… Dans ce Dragon d’or version NOF, il y a une joie très immédiate du jeu, et de l’exagération assumée. Et la musique est tellement géniale! Mais on se retient, le ton est à la satire, le rire devient sérieusement jaune, l’histoire est affreusement horrible! Comme s’il n’était plus possible de s’émerveiller…
Pourtant il y a de quoi être impressionné par la performance vocale et physique des chanteurs, par la construction pointue de cette pièce de théâtre musical, par la précision de l’Ensemble Contrechamps et de sa cheffe Gabriella Teychenné. Le Dragon d’or est