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Méduses en juillet, l’été sous le gilet

Ebloui par la sirène qui tenait le rôle principal dans l’Année des méduses (1984), notre chroniqueur n’a pas appris à se méfier de ces féroces invertébrés. © James Lee/Unsplash
Ebloui par la sirène qui tenait le rôle principal dans l’Année des méduses (1984), notre chroniqueur n’a pas appris à se méfier de ces féroces invertébrés. © James Lee/Unsplash

Marc Aebischer

Publié le 25.07.2023

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Le mot de la fin

Elles reviennent, comme chaque été, hanter les estivants des bords de mer. Contrairement au requin qui effraie par son physique austère et son regard froid, la méduse est plus mesquine. Elle a l’aileron plus discret et les dents plus gluantes. Avec ses airs de préservatif effiloché, elle se fait transparente et vous toise de son ondulation chaloupée. Dénuée de cerveau, elle se fixe irrémédiablement dans le vôtre lorsque vous vous jetez à l’eau.

Valérie Kaprisky, ex-sirène incandescente du 7e art, me les avait rendues fort sympathiques grâce à son film culte. J’étais même à deux doigts d’en adopter une douzaine. Je voulais que ses fins tentacules m’étreignent. J’étais jeune et je n’avais pas bien compris le scénario, médusé par la désinv

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