Le sport la nuit (4/6): Et avec plusieurs soleils, c’est comment?
La nuit, la vision change. Mais les projecteurs ne sont pas toujours sources de contraintes, au contraire. La preuve? Les slaloms nocturnes.
Pierre Salinas
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Cet été, La Liberté s’intéresse au sport et à la nuit. Ou au sport pendant la nuit. A ceux qui le pratiquent, à ceux qui le regardent. A ceux qui le valorisent ou qui en tirent profit. Aux sportifs professionnels et aux amateurs, qui plébiscitent l’activité nocturne ou qui la subissent. Quatrième volet avec les noctambules du fitness.
«Le pire pour moi, c’est de commencer un match en plein jour et de le terminer sous les projecteurs. Le passage d’une lumière à une autre me gêne beaucoup. Ma vision n’est plus la même. Peut-être est-ce dû à ma forte correction, mais j’ai l’impression que je mets plus de temps à m’adapter que les autres.» A 35 ans, Yann Minster compte encore parmi les meilleurs joueurs de tennis du canton de Fribourg. Si sa myopie ne l’a pas empêché de grimpe