Petit à petit, la Corée du Sud fait son nid
Thierry Jobin*
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Cannes Zone
C’est devenu une tradition depuis le choc qu’a représenté la projection de l’épatante comédie-zombies Dernier Train pour Busan en 2016: les films sud-coréens font les belles heures des Séances de minuit du Festival de Cannes. Cette année, ce rôle revient à Project Silence de Kim Tae-gon, une histoire de chiens tueurs génétiquement modifiés qui échappent à l’armée lors d’un carambolage sur un pont géant noyé dans un brouillard intense. Pas franchement une réussite, mais O.K. question plaisir coupable. Ce qui impressionne le plus, c’est l’inventivité des effets spéciaux. Parce que la Corée du Sud a développé de telles capacités en la matière que même Hollywood fait appel à ses services. Récemment, par exemple, Godzilla ou The Batman en on