«L’absence de public favorise les surprises»
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Tennis. » Parole d’expert
On m’a demandé pourquoi je ne suis pas porte d’Auteuil, mais à Lugano en cabine, pour commenter Roland-Garros. La bonne blague. La pandémie est encore bien présente, il faut faire toujours autant attention, mais le tennis a repris ses droits. Et ça, c’est déjà beaucoup.
La dernière fois que j’ai eu le plaisir de tenir cette chronique, c’était le 28 août dernier. Alors, le complexe de Flushing Meadows s’apprêtait à rouvrir ses portes. Mais aux joueurs seulement, et sous haute surveillance. Cinq semaines plus tard, la «bulle» de New York s’est déplacée à Paris et les conditions n’ont pas changé. Chambre d’hôtel-stade, stade-chambre d’hôtel: joueurs et joueuses effectuent sans cesse le même trajet, monotone, sans voir ne serait-ce qu’un bout de trottoir durant toute la journée. Pire: ils se couchent le soir en craignant d’être testés positifs le lendemain. Les nuits doivent être agitées et le stress, énorme. Mais cette épée de Damoclès suspendue au-dessu