Le blues des techniciens
Souvent indépendants, les ingénieurs du son et éclairagistes n’ont quasi plus de travail depuis des mois
Anne Rey-Mermet
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Scènes » Discrets travailleurs de l’ombre, ils œuvrent toute l’année pour assurer de belles expériences aux spectateurs comme aux groupes sur scène. Jusqu’au mois de mars, les agendas des techniciens fribourgeois, ingénieurs du son, spécialistes des lumières, étaient remplis de soirées de concerts, de festivals ou de tournées. Depuis, ce sont les annulations et les reports qui constituent leur quotidien. Et qui dit pas de mandat, dit aussi pas de rentrée d’argent. «Ce n’est déjà pas forcément facile de tourner dans des conditions normales, alors avec la crise sanitaire…», relève Lionel Pugin, ingénieur du son indépendant.
Comme le Fribourgeois, beaucoup de techniciens sont indépendants. Ils sont engagés de façon régulière par différents mandataires, fais