Lumen , et la lumière fut
La chorégraphe Jasmine Morand crée une pièce très graphique pour treize danseuses et danseurs
Elisabeth Haas
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Nuithonie » Le faisceau des projecteurs rase le sol, la lumière est horizontale, comme un crépuscule d’hiver. Elle sculpte les corps, donnant à la scène un caractère à la fois graphique et mystérieux, offrant la sensation d’en découdre avec le noir. Comment en révéler le moins possible? Laisser la nuit tomber jusqu’à la limite de la perception? A l’heure où notre photographe, Alain Wicht, captait les subtiles variations de lumières lors de la résidence de Jasmine Morand au Théâtre du Reflet, à Vevey, avant les ultimes finitions à l’Esplanade du Lac de Divonne-les-Bains, la chorégraphe réglait encore le ballet lumineux avec Rainer Ludwig.
On devine la minutie du travail, le jeu raffiné des nuances de l’ombre, la précision d’horloge des c