La petite musique intérieure d’un balayeur de rue
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Critique » Pas d’effet de manche, pas de cache-misère, la nudité d’un récit et de mots forts. On pourrait dire: une forme de sobriété heureuse, qui convient parfaitement à l’esprit de Michel Simonet. L’auteur d’Une Rose et un balai s’est dit touché, jeudi soir, par l’adaptation scénique de son livre réalisée par le Théâtre des Osses.
La première s’est jouée avec la crainte que c’était la dernière (impression confirmée: cette production, prévue jusqu’au 4 avril à Givisiez, est condamnée). Ce qui n’a toutefois pas réussi à refroidir l’ambiance. Elle est nourrie d’un grand respect du texte, comme toujours au Théâtre des Osses. Yves Jenny s’empare des jeux de mots du cantonnier à la rose avec précision, avec fou