Sa voix est libre
Concertiste déconcertante, Marina Viotti est passée de la scène metal à celle de la Scala. La mezzo chantera dimanche et lundi à Charmey
Thierry Raboud
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Musique » Avant, elle hurlait. Gutturale gothique au nez percé, entourée de quatre pilonneurs de tympans, elle donnait voix à un groupe thrash metal. Désormais elle chante, en Grande Duchesse ou en Rosine, sur les plus prestigieuses scènes européennes. Marina Viotti est une métamorphose permanente. Cheveux courts, puis longs, puis courts, elle a fait la couverture d’un magazine de golf italien, apprend le russe, lit les Grecs anciens, monte à cheval et surfe dans les rouleaux atlantiques. C’est un mouvement perpétuel qui pour nous se fige un instant.
L’nterview du flûtiste à bec Maurice Steger, également à l’affiche du festival du lied drive-in
Entre une répétition avec pianiste et une partie de padel-tennis, la voici à Lausanne, sa ville natale. Généreuse de son temps retrouvé, av