Donner corps à l’invisible
Le Musée de Morat rouvre ses portes, avec l’exposition du peintre Olivier Zappelli, qui revisite la réalité
Nicole Rüttimann
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Lac » Attention, au sortir de cette exposition, vous ne regarderez plus jamais une salade du même œil. Ni même l’entier de ce quotidien, des hamburgers aux conserves, semblant si familier mais dont la réalité, soudain, vacille. C’est à ce voyage qu’invite Olivier Zappelli, clin d’œil léger qui pourtant interpelle, chamboule les confortables acquis du visiteur. Interrompue juste à son lancement par la pandémie, l’exposition est de retour au Musée de Morat, prolongée jusqu’au 23 août. Elle a été organisée à la suite d’une rencontre entre l’ancien directeur de l’institution Ivan Mariano – prédécesseur de Denis Decrausaz – et l’artiste. Ce dernier a commencé sa carrière comme dessinateur de BD et n’est devenu peintre qu’à 30 ans. «La dimension de