La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

Donner corps à l’invisible

Le Musée de Morat rouvre ses portes, avec l’exposition du peintre Olivier Zappelli, qui revisite la réalité

L'un des hamburgers peu ragoûtants du peintre Olivier Zappelli, incarnant la nourriture «dénaturée». © Francesco Ragusa
L'un des hamburgers peu ragoûtants du peintre Olivier Zappelli, incarnant la nourriture «dénaturée». © Francesco Ragusa

Nicole Rüttimann

Publié le 14.05.2020

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Lac » Attention, au sortir de cette exposition, vous ne regarderez plus jamais une salade du même œil. Ni même l’entier de ce quotidien, des hamburgers aux conserves, semblant si familier mais dont la réalité, soudain, vacille. C’est à ce voyage qu’invite Olivier Zappelli, clin d’œil léger qui pourtant interpelle, chamboule les confortables acquis du visiteur. Interrompue juste à son lancement par la pandémie, l’exposition est de retour au Musée de Morat, prolongée jusqu’au 23 août. Elle a été organisée à la suite d’une rencontre entre l’ancien directeur de l’institution Ivan Mariano – prédécesseur de Denis Decrausaz – et l’artiste. Ce dernier a commencé sa carrière comme dessinateur de BD et n’est devenu peintre qu’à 30 ans. «La dimension de

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11