Au nom du père, les digues cèdent
Adam Price, le créateur de Borgen, se montre virtuose dans l’art d’ausculter une famille en deuil. A voir sur Arte quelques jours encore
Aurélie Lebreau
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Série » Lars Mikkelsen révèle s’être fait baptiser il y a peu. Un acte que l’acteur danois, né en 1964, associe à son interprétation (phénoménale) du pasteur Johannes Krogh dans Au nom du père. Et il faut bien admettre que cette série – on la doit à Adam Price, le créateur de Borgen – remue tripes et cerveau. Et se fait obsédante tant elle se concentre sur l’essentiel. Il est ici question de quête de sens et d’amour. De spiritualité et de transmission. De deuil et de (re)naissance. D’obscurité et de lumière. Et ça dépote. Si la première saison, déjà épatante, se refermait sur un soupçon d’inachevé (on admet à l’endroit d’Adam Price un excès d’exigence tant le type est brillant), la seconde – à découvr