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Au nom du père, les digues cèdent

Adam Price, le créateur de Borgen, se montre virtuose dans l’art d’ausculter une famille en deuil. A voir sur Arte quelques jours encore

Johannes Krogh (Lars Mikkelsen) avec son petit-fils Anton. © Tine Harden
Johannes Krogh (Lars Mikkelsen) avec son petit-fils Anton. © Tine Harden

Aurélie Lebreau

Publié le 30.05.2020

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Série » Lars Mikkelsen révèle s’être fait baptiser il y a peu. Un acte que l’acteur danois, né en 1964, associe à son interprétation (phénoménale) du pasteur Johannes Krogh dans Au nom du père. Et il faut bien admettre que cette série – on la doit à Adam Price, le créateur de Borgen – remue tripes et cerveau. Et se fait obsédante tant elle se concentre sur l’essentiel. Il est ici question de quête de sens et d’amour. De spiritualité et de transmission. De deuil et de (re)naissance. D’obscurité et de lumière. Et ça dépote. Si la première saison, déjà épatante, se refermait sur un soupçon d’inachevé (on admet à l’endroit d’Adam Price un excès d’exigence tant le type est brillant), la seconde – à découvr

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